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Cette église d’une longueur approximative de 80 mètres fut construite durant le XIIe siècle. Elle est inspirée de l’école normande et est composée de deux tours en façade et d’une tour lanterne. L’enclos de l’abbaye entourait deux chapelles secondaires : Sainte Geneviève et Sainte croix. Aujourd’hui, il ne reste que deux fenêtres du transept nord et le reste de l’église collégiale Saint-Pierre-aux-Parvis.

L’abbaye fut fondée entre 659 et 666 par Ebroïn, maire du palais neustrien, qui voulut ainsi laisser une trace de sa puissance. 300 religieuses suivaient ici la règle bénédictine. Ce fut l’un des plus considérables monastères féminins.

De 1792 à 1918, l’enclos de l’abbaye renfermait une caserne qui fit place à l’actuelle Poste, au Palais de Justice et aux quartier Saint-Martin, ce qui montre son étendue.

L’église Saint-Pierre, ce qu’il nous reste des folies de la Révolution, état en fait une annexe de l’abbaye. Il lui manque son chœur, ses transepts et une partie de sa nef, saccagée par les vandales révolutionnaires. Sur le côté de l'église, on peut encore apercevoir les restes d'une fenêtre du transept Nord.

Cette église a trouvé une affectation depuis la dernière guerre mondiale : il abrite un mémorial des victimes de la résistance et de la déportation.

Ce descriptif de l’abbaye est loin d’être complet et je vous invite à vous y rendre pour découvrir une des merveilles qu’il nous reste du passé.



 
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